En attendant Ulysse
Pénélope, elle, défaisait son ouvrage pendant la nuit et ce n'est pas mon cas, heureusement.
Mais ce en quoi je lui ressemble, c'est rapport au temps que je mets à faire ces broderies sashiko.
Sur un carré de coton teinté au thé (j'aime bien dire ces 3 mots : teintéauthé...TinToT), j'avais commencé à coudre des lignes de points au coton rouge. Comme ça ne me plaisait pas, j'avais laissé "l'ouvrage" dormir plusieurs mois (années?) dans une boîte.
Je l'ai ressorti, lui ai associé d'autres petites bandes du même coton teinté pour l'agrandir et je l'ai ressuscité ( mais oui !) en le surchargeant de motifs brodés. Rien de bien compliqué, mais ça m'a pris des heures, des jours, des semaines.
Je n'ai plus qu'à lui trouver un sac auquel l'unir pour la vie.